Catégorie : WordPress

WordPress, c’est un outil de publication sur le web, une grande communauté d’utilisateurs, une documentation officielle bien faite, d’innombrables thèmes, extensions, guides et tutoriels, astuces, codes, …
Et ici un écho sur le CMS le plus populaire – en 2022, 65% des sites utilisant un CMS, et 43% de tous les sites web. Bonne lecture !

  • Ajouter un objectif simple dans Matomo

    Comment créer un objectif dans Matomo ? Réponse dans une courte vidéo de 97 secondes pour voir où et comment créer des objectifs Matomo, très utiles pour l’analyse du trafic sur un site web.

     
  • Obtenir le code YouTube No Cookies pour intégrer une vidéo YouTube avec le mode de confidentialité avancé

    Le mode de confidentialité avancé des vidéos YouTube embarquées n’est pas suffisant pour être en pleine conformité par rapport au RGPD mais il n’active les cookies qu’en cas d’interaction avec la vidéo. Petite vidéo pour visualiser comment récupérer le code dans YouTube (et l’occasion d’un petit test SEO en passant – résultats coming soon 😉 ).

     
  • Mettez à jour WordPress, ses thèmes et ses plugins sans attendre

    Il ne suffit pas de les installer : il faut maintenir WordPress, ses thèmes et ses extensions à jour. C’est un excellent moyen pour éviter de gros soucis. Et pourtant, les mises à jour sont souvent faites tardivement, voire oubliées. Voyons un peu pourquoi il faut mettre WordPress, ses thèmes et ses extensions à jour, et comment.

    Sommaire de l’article

    Pourquoi les mises à jour sont si importantes

    Tout d’abord, et c’est l’essentiel, pour des raisons de sécurité ! WordPress est le CMS le plus utilisé pour faire des sites web, c’est donc logiquement celui qui est le plus ciblé par les piratages. Les versions obsolètes de WordPress, de thèmes et d’extensions font partie des portes d’entrées les plus fréquentes pour les pirates.
    Il existe d’autres portes d’entrée, comme des versions obsolètes de PHP ou de votre base de données, et bien entendu des mots de passe non sécurisés par exemple. Il est clair que les mises à jour ne sont pas une malédiction liée à WordPress, tout CMS est concerné, mais aussi le smartphone ou l’ordinateur que vous êtes en train d’utiliser. D’accord, les mises à jour WordPress sont assez fréquentes, j’y reviendrai un peu plus loin.

    Est-il vraiment nécessaire de faire les mises à jour dès qu’elles sont disponibles ? Oui, ou au moins aussi rapidement que possible (1 minute, 1 heure, 1 jour, 1 semaine, voire 1 mois en fonction de ce que contient la mise à jour).

    Ok, certaines mises à jour ne concernent pas la sécurité : nouvelles fonctionnalités, amélioration de compatibilité, suppressions de bugs, … alors pourquoi s’en priver ? Le planning surchargé, les contraintes du quotidien, la flemme ? Attention à ne pas prendre l’habitude de reporter les mises à jour aux prochaines vacances. On a vite fait d’oublier, de ne pas s’apercevoir que des mises à jour importantes sont disponibles : entre la mauvaise image d’un site piraté, les jours (ou nuits) passés à identifier la faille, colmater, nettoyer et remettre en place… cela ne donne pas vraiment envie d’économiser quelques clics pour faire des mises à jour.

    Avec le déploiement des mises à jour automatiques dans WordPress, rien de plus simple pour maintenir son site à jour. Alors pourquoi de très nombreux sites ne sont-ils pas à jour ?! L’inattention, la désinvolture, l’inconscience peuvent l’expliquer en partie, mais c’est souvent un peu plus compliqué.

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    Les difficultés liées aux mises à jour WordPress

    Faire une mise à jour les yeux fermés n’est pas sans risque (même si ce risque porte bien moins à conséquence qu’un piratage), par exemple :

    • Une mise à jour de WordPress peut avoir un impact sur le fonctionnement d’un des plugins installé, et engendrer des bugs.
    • La mise à jour d’un plugin peut « casser » le design de vos pages ou une autre fonctionnalité installée.
    • La mise à jour de votre thème peut aussi avoir des effets de bord sur l’affichage de votre site.
    • Etc.

    Il est donc prudent de vérifier, au moment d’une mise à jour, que rien ne va poser de problème. Bien entendu, ces vérifications doivent être plus rigoureuses et poussées si les fonctionnalités proposées sont complexes. Et plus il y a de fonctionnalités sur un site WordPress, plus le nombre et la complexité des extensions installées risque d’entrainer des incompatibilités entre elles (incompatibilités qui peuvent apparaitre – et disparaitre heureusement – lors de mises à jour).

    Etant donné la fréquence des mises à jour dans l’univers WordPress, « appuyer sur le bouton » peut vite devenir effrayant. La version 5.9 nommée Joséphine Baker vient de sortir, le 25 janvier 2022. La précédente version importante (WordPress 5.8 “Tatum”) datait de juillet 2021 et avait été suivie de 3 mises à jour de sécurité et de maintenance (septembre 2021, novembre 2021, janvier 2022). Et ces mises à jour ne concernent que le coeur de WordPress : les mises à jour d’extensions peuvent être aussi fréquentes (les thèmes moins régulièrement en général).

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    Comment faire les mises à jour dans WordPress

    Pas d’excuses, c’est simple à première vue.

    Les mises à jour automatiques ou manuelles

    La bonne pratique consiste à utiliser une installation « clone » de votre site (environnement de recette / préproduction), mais il est possible de mettre à jour directement sur le site web « en production » tant qu’il n’y a pas d’enjeu important, que les risques sont limités (par exemple pour le site que vous êtes en train de consulter).

    Les mises à jour manuelles sont recommandées si votre site WordPress embarque des fonctionnalités complexes, un design sur mesure, des customisations, ou tout à la fois. Dans ces cas là, il est prudent d’effectuer des tests sur une installation clone pour s’assurer qu’une mise à jour de WordPress, d’une extension ou de votre thème ne va pas rendre votre site non fonctionnel. Mais cela prend du temps : il faut penser à se connecter régulièrement pour vérifier les mises à jour en attente, déployer la mise à jour en test et vérifier qu’il n’y ait pas problème (d’affichage, de fonctionnalités côté utilisateurs et côté administrateurs), puis déployer sur votre site en « live ».

    On peut aussi s’informer sur le contenu de la mise à jour et d’identifier si elle est « majeure » ou « mineure » : les mises à jour mineures sont les plus nombreuses et ont généralement un impact limité.

    Les mises à jour automatiques ont un côté très sympa quand les contraintes et enjeux sont limités : il n’y a qu’à consulter les notifications par mail suite aux mises à jour de WordPress, des thèmes et des extensions, et vérifier directement qu’il n’y ait pas de bug.

    La ressource officielle sur WordPress.org

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    Le mot de la fin

    Je ne sais pas si cela doit vous rassurer mais je vous le dis en toute discrétion : j’ai presque toujours mis à jour ce site sans me poser beaucoup de question, et je n’ai eu qu’une seule fois un bug (il y a déjà plusieurs années). Tout mettre à jour en automatique me semble l’option la plus intéressante pour un petit site qui utilise un nombre réduit de plugins et un thème stable issus de développeurs brillants et consciencieux. Le temps que cela m’a pris au fil des ans est réellement négligeable, ce qui est d’autant plus appréciable qu’il n’y a pas vraiment le choix : il faut mettre WordPress, ses thèmes et ses extensions à jour ! Bon courage aux vrais développeurs qui sont sur des configurations bien plus complexes 😉

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  • Site perso et blog Vs Réseaux sociaux Vs multi-meta-giga-verse

    Tout n’est pas parfait dans ce blog. Je sais par exemple que je suis capable de critiquer et réécrire la plupart des articles de ce blog, et probablement celui-ci. Il me faudrait un peu de temps pour les relire attentivement, revoir des tournures de phrases, ajouter des informations utiles ou enlever des paragraphes superflus, actualiser, faciliter la lecture, améliorer les illustrations… J’aurais aussi pu écrire davantage, des choses plus approfondies, plus variées, sans doute plus intéressantes. Bref, je pourrais être maniaque ou perfectionniste.

    Site perso Vs Réseaux sociaux

    Les réseaux sociaux offrent – par les formats qu’ils proposent, les mécanismes de partage et les interactions – de grandes facilités. L’instantanéité et le caractère informel des échanges facilitent aussi la prise de parole. Mais entre la volatilité des contenus proposés et le fait de n’être « pas vraiment chez soi », c’est un lieu d’expression qui, bien qu’incontournable, a ses limites quand on veut simplement faire un petit site perso. Bref, je ne suis pas trop mégalomaniaque.

    Alors bien sûr, les sites perso ne sont plus vraiment tendance, et il est tout à fait possible de fédérer des échanges riches et fréquents sur les réseaux sociaux. Mais ce ne sont pas les lieux les plus adaptés pour faire un peu de seo sur son temps libre 😁. Et le tourbillon de « toujours plus, toujours plus vite » engendré sur les réseaux sociaux tourne vite à l’indigestion. Les sites perso apportent dans ce monde un peu de différence, une parenthèse loin des rouages de viralité bien huilés, un autre-verse 🙂

  • Comment installer WordPress facilement

    Quand on débute avec WordPress, il ne faut pas voir l’hébergement serveur et la base de données comme des choses angoissantes. Vous allez vous apercevoir que WordPress est particulièrement facile à installer : pas besoin de valider un cursus en informatique.  

    Les 2 solutions pour installer WordPress

    Grâce à un module fourni par votre hébergeur

    La plupart des hébergeurs proposent un module permettant d’installer WordPress en quelques clics. Ce module devrait apparaitre dans le panneau d’administration / manager de l’hébergement.

    Bien que ce soit très simple, mieux vaut prévoir un peu de temps pour

    • suivre la procédure pas à pas,
    • prendre le temps de lire avant de cliquer,
    • copier/coller/sauvegarder ce qui doit l’être, notamment ce qui concerne la base de données et les identifiants de connexion.

    Cela dit, la procédure est généralement très courte et l’essentiel du temps est passé à attendre que l’installation automatique par l’hébergeur soit réalisée.

    Exemple chez OVH

    Le plus difficile sera de cliquer là où il faut dans la section Hébergement de l’espace client (6 clics, quand même !) :

    1. Clic pour accéder à l’hébergement concerné
    2. Clic sur l’onglet Modules en 1 clic
    3. Clic sur Ajouter un module
    4. Clic sur le module choisi
    5. Clic sur le domaine sur lequel il sera installé
    6. Clic sur Installer (dans le cas d’une installation simple)

    Difficile de faire plus simple, il faudra sans doute attendre quelques minutes pour que l’installation soit finalisée et que les codes d’accès apparaissent dans vos e-mails : https://docs.ovh.com/fr/hosting/modules-en-1-clic/

    En suivant le guide de l’installation en 5 minutes

    Dans le cas où l’hébergement ne propose pas une installation automatique, il faut 

    • télécharger le CMS depuis wordpress.org
    • le charger sur le serveur, à l’aide d’un client FTP tel que FileZilla ou via l’espace de votre hébergeur
    • créer une base de données 
    • lancer l’installation de WordPress en accédant à son adresse par un simple navigateur. 

    C’est plus long (les fameuses 5 minutes n’incluent pas la lecture des instructions de base, des instructions détaillées, des liens proposés dans le guide, et quelques renseignements et hésitations supplémentaires, …) mais c’est formateur. Il faut bien copier/coller/sauvegarder les différents noms et mots de passe de base de données et de compte administrateur. 

    L’article « Comment installer WordPress » de la documentation est très bien fait et traduit. La longueur de la page est toute relative : il y a de nombreuses captures d’écran et les différentes étapes y sont bien détaillées :

    Un aperçu de la documentation officielle, un des plus clairs et précis tutoriel d’installation de WordPress

    1ère connexion 

    Quel que soit le mode d’installation, il faudra prendre le temps de découvrir dès la première connexion les paramétrages principaux : enseignement de l’adresse web du site, visibilité par les moteurs de recherche, format des permaliens, …

    Que l’aventure commence !

    Il y aurait bien sûr beaucoup plus à en dire, par exemple si vous vous demandez encore est-ce que WordPress est un bon choix, ou tout bonnement est-ce qu’il faut vous lancer dans un projet de site web.

  • Conseils pour les débutants qui souhaitent créer un site web

    Si vous hésitez à faire un site avec WordPress (mais cela peut tout aussi bien concerner Wix ou tout autre CMS), vous hésiterez sûrement un peu moins après cette lecture, quelle que soit l’issue.

    WordPress est une des solutions les plus faciles à mettre en œuvre. Son succès en est la preuve. Je devine déjà que vous n’êtes pas un professionnel du web, alors je me permets une première mise en garde : vous êtes sûrement une personne très intelligente et pleine de ressources, mais soyez réservé sur vos capacités à créer rapidement et efficacement un site. Indépendamment de l’outil utilisé, il y a de nombreuses questions à se poser pour faire un site web. Il s’agit d’un travail qui peut faire appel, en fonction de vos attentes, à plusieurs métiers bien distincts. Ne soyez pas refroidi si vite, c’est simplement une forme d’hommage (mon métier ne consiste pas à créer des sites) !

    Un site WordPress c’est super facile à faire…

    Oui, mais ça dépend pour qui, et pour quoi.

    Il n’y a pas de fumée sans feu : oui, WordPress peut être assez simple à mettre en place, même pour quelqu’un qui n’y connait rien. Mais une personne inexpérimentée est vite confrontée à des difficultés techniques, des questions de design, d’organisation, … :

    • « c’est simple » quand on sait faire,
    • « c’est rapide » mais cela peut être chronophage,
    • « c’est facile » mais c’est parfois compliqué,
    • « ça fait tout » mais pas tout seul, …

    En anticipant et en préparant correctement le projet, il devient beaucoup plus facile de mettre en ligne un site sans douleur.

    C’est bien tout ça, mais faire un site avec WordPress : facile ou compliqué ? 

    Si c’est l’installation de WordPress qui vous tracasse le plus, voici une réponse.

    Même après avoir entendu quelqu’un dire que c’est très facile, le doute reste permis : nom de domaine, hébergement, installation, paramétrages, thème, extensions, maintenance, sans parler de design, de graphisme, de ligne éditoriale, voire de promotion… Tout cela prend du temps, et pour être vraiment à l’aise il faut un peu d’expérience et de connaissances (plus du talent si possible 😏).
    Mais ce n’est pas une mission impossible : pour un débutant, les plus grands obstacles sont sans doute le manque de curiosité, de motivation, de temps et de confiance.

    Attention : WordPress(.org), ce n’est ni Facebook, ni wordpress.com ou Wix pour lesquels il n’y a « plus qu’à » choisir une identité graphique, écrire, ajouter des images et des vidéos… La documentation officielle est bien faite, tout comme les très nombreux articles et livres sur le sujet. Et il y a une grande communauté capable de fournir des réponses à probablement tous les problèmes que vous pourriez rencontrer. 

    Ce dont vous aurez besoin pour faire un site si vous n’avez aucune expérience 

    • Du temps
      Avoir le site dont vous rêvez prendra sans doute quelques jours pour les plus débrouillards qui ne sont pas trop exigeants.
      Il faut en effet appréhender certaines notions liées au web, probablement chercher un template et des extensions, se documenter au fil de l’eau, tester, peut-être résoudre un ou des bugs, mais aussi concevoir les différentes pages et déployer les fonctionnalités du site, faire des choix graphiques, etc. 
    • De la patience
      Si quelque chose ne fonctionne pas, ce sera sans doute parce que vous aurez fait une erreur. A moins que le problème vienne d’une extension ou du thème. Il faut donc parfois un peu de patience pour analyser ce qui ne fonctionne pas, et trouver la solution !
    • De l’aide
      Au-delà des articles et guides que vous pourrez trouver, il est probable que vous ayez besoin d’autres personnes (autour de vous ou en ligne) pour vous aider à trouver des réponses, ou l’origine d’un bug.
    • De l’envie et de la curiosité
      La nécessité est sûrement une très bonne motivation, mais l’envie est un atout majeur, notamment quand tout ne fonctionne pas comme prévu. La curiosité, c’est ce qui peut rendre les choses intéressantes, au-delà de savoir ce que signifie « 01110111 01110000 ».
    • Du sérieux et de la persévérance
      WordPress est un outil simple (comparé à d’autres outils du marché) mais il y a des pièges que l’on anticipe bien mieux avec de l’expérience. Ne pas cocher de case au hasard, prendre le temps d’approfondir pour être sûr de ne pas oublier quelque chose d’important, quoi de plus normal ? Et pourtant, on a vite fait d’être pressé…
    • Un nom de domaine et un hébergement
      Le nom de domaine – autrement dit l’adresse du site, ici extraits-enrichis.fr – et l’hébergement – l’espace serveur à partir duquel votre site sera accessible – sont logiquement les points les plus excitants de cette liste : c’est une part de l’identité et de la réalité du site qui commence à poindre, les prémices d’un grande aventure. 

    Un nom de domaine et un hébergement : en quelques mots

    Méfiez-vous des offres trop alléchantes mais ne surdimensionnez pas votre besoin : il faut compter a priori autour de 50€ par an pour débuter sur WordPress. La facture peut grossir en fonction

    • de l’extension de premier niveau que vous choisirez (.fr, .com, .rich (si si, extraits-enrichis.rich ça ferait de l’effet mais je pense que c’est toujours disponible), .security, etc.)
    • des extensions et thèmes payants que vous souhaiterez peut-être utiliser
    • mais probablement pas avec l’hébergement serveur – si vous choisissez un service sérieux et que votre site ne génère pas un certain trafic.

    nom de domaine

    Le choix d’un nom de domaine est principalement une affaire de bon sens : il est préférable qu’il porte un message et soit représentatif, court, sans caractères accentués, en évitant les noms de marque (autres que la vôtre, si la question se pose).

    Précaution supplémentaire : faire attention à l’historique du nom de domaine. Il a pu être utilisé par le passé, et peut-être du côté obscur (SPAM & co). Les conséquences, notamment sur le référencement dans les moteurs de recherche, peuvent être désastreuses. Quelques petites recherches s’imposent, en passant notamment par la Wayback Machine (mémoire du web, partielle mais bien utile) et par la recherche d’anciens liens qui auraient pointé vers le domaine que vous convoitez (de nombreux outils existent pour connaître les backlinks d’un site, certains gratuits s’en sortent honorablement).

    hébergement

    Pour quelques spécifications, tout est bien sûr précisé sur wordpress.org

    La stabilité, le support, la performance, la localisation des serveurs ont leur importance. Il est donc recommandé de choisir une société sérieuse, chez laquelle une offre « d’entrée de gamme » est généralement suffisante pour commencer.

    En conclusion

    Si vous hésitez quant à la recommandation d’utiliser WordPress qu’un cousin/voisin/collègue vous a donné, voici quelques bonnes raisons de choisir le CMS qui écrase la concurrence.

    Si vous doutez de votre capacité à gérer les aspects techniques, rassurez-vous : l’installation « technique » de WordPress est généralement la tâche la plus facile et rapide dans la création d’un site avec WordPress. 

    Si vous êtes découragé par tout ce qu’il faut faire, WordPress.com est peut-être une bonne option ? C’est une manière pour débuter quelque chose si vous avez vraiment peur des aspects « techniques », si vous n’avez pas une seconde à consacrer à la maintenance, ou si vous souhaitez gagner un peu de temps. La bascule vers un « vrai » WordPress dans un second temps est assez simple.

    Quel que soit votre choix, bonne aventure et n’hésitez pas à repasser par là !

  • Choisir WordPress pour faire un site

    Logo WordPress
    Un des formats du logo officiel de WordPress

    Faut-il choisir WordPress pour faire un site web ? Si vous cherchez une réponse pas très originale mais très consensuelle, vous ne risquez rien à lire la suite.

    La réponse est simple : tout dépend du projet, et de qui s’en occupe.

    Ici, sur www.extraits-enrichis.fr, le choix est assez évident : WordPress est un outil

    • qui est assez facile à utiliser, faire évoluer et maintenir
    • que je croise régulièrement dans le cadre professionnel
    • qui est sympathique

    Et au-delà de ce site, WordPress est capable de couvrir un éventail de fonctionnalités très large : blog personnel, site simple pour une entreprise ou une association, et projets plus complexes e-commerce ou communautaire. Mais s’il assez facile de créer un blog, faire un site plus complexe nécessite un certain investissement. Une certitude : WordPress s’est largement imposé ces dernières années, pour des raisons très logiques.

    En résumé

    Deux raisons qui expliquent le succès de WordPress :

    1. la simplicité (relative) de ce CMS (Content Management System – Système de Gestion de Contenus)
    2. la communauté qui utilise et accompagne WordPress depuis des années.

    Le site officiel WordPress.org est particulièrement bien pensé, avec des galeries de thèmes et d’extension, mais aussi une documentation très complète et bien maintenue. Il y a aussi de très nombreux sites qui donnent toutes sortes de conseils pour utiliser WordPress.

    Bonne lecture !

    Pourquoi WordPress ?

    WordPress est un logiciel libre

    WordPress est un logiciel libre utilisé pour créer de superbes sites, blogs ou applications.

    https://fr.wordpress.org/

    WordPress est à la fois gratuit et ouvert : on peut tout modifier pour soi-même, et participer à l’évolution du projet WordPress lui-même. Il faut, dans un cas comme dans l’autre, avoir certaines compétences. Les qualités de la communauté WordPress ne comptent pas pour rien dans le succès du CMS qui « écrase » la concurrence. En tant qu’outil gratuit, il a pu être installé sans compter. En tant qu’outil ouvert, il a su fédérer des pros comme des particuliers, depuis de nombreuses années, dans le monde entier.

    WordPress est très largement le plus utilisé des CMS

    Depuis 2003-2004, WordPress est passé du statut de moteur de blog à celui de CMS : Content Management System – ou SGC, Système de Gestion de Contenus – c’est-à-dire les sites permettant de mettre un contenu à jour facilement sans utiliser de code. 

    En 2021, 45% des sites web étaient basés sur un CMS. WordPress était largement le plus utilisé, dans 75% des sites réalisés avec un CMS (1). Les autres CMS sont bien loin derrière : Joomla! à 4,4%, Drupal à 3,9% et Wix à 3,7%.

    Graphique sur l'usage par CMS du Web Almanach 2021 : WordPress à 75,4%
    Tout projet ne peut pas être réalisé avec un CMS, et certaines CMS répondent mieux à des besoins spécifiques… mais WordPress s’offre quand même une belle part de gâteau.

    Ce succès est lié, entre autres, à la simplicité de WordPress : pour un débutant, sa structure est plus facile à prendre en main que celle de la plupart de ses concurrents. Si cette facilité n’a pas que des avantages, elle explique bien la large adoption de WordPress chez les particuliers, dans les agences et chez les freelances. WordPress a très bien su évoluer d’un système de blog à un système capable de porter des sites complexes (actualités, communautés, e-commerce, multilingue, …).

    Mais ce succès a un revers : c’est aussi le CMS le plus visé par les tentatives de piratage. Pas de quoi paniquer quand on est prudent et rigoureux, mais mieux vaut en avoir conscience : comme tout système (et plus que la plupart), il y a des bonnes pratiques pour éviter de passer des jours et des nuits à remettre d’aplomb à un site qui se serait fait pirater.

    Alors pourquoi WordPress ?

    Parce qu’il permet de faire un site simple sans grande difficulté, mais qu’il est aussi capable de faire des choses complexes. Parce qu’il rend hommage au jazz à chaque version majeure. Parce qu’il est sympathique ?

    Précision sur WordPress (auto-hébergé) et WordPress(.com)

    Il y a deux WordPress, leurs différences ne sont pas minces. Vous naviguez ici sur un WordPress auto hébergé.

    WordPress.org, un site à installer soi-même

    WordPress (auto hébergé) offre de très nombreuses possibilités. C’est une sorte de kit suédois : il n’est pas nécessaire de savoir coder pour l’utiliser. Il faut quand même disposer d’un hébergement web et d’un nom de domaine pour l’installer, et assurer la sécurité et la maintenance : jouer à l’informaticien du dimanche pour résoudre un bug, faire une mise à jour ou ajouter une fonctionnalité.

    WordPress.com, qui propose d’héberger un blog WordPress

    Sur WordPress.com, le site n’appartient pas complètement à celui qui le crée et l’alimente, il ne s’agit pas d’un site sur lequel on peut avoir entièrement la main. On peut y publier des contenus très facilement sans avoir à se soucier de la maintenance. Les possibilités sont bridées, certaines fonctionnalités sont payantes. En caricaturant, c’est un peu comme un compte sur un réseau social. Il existe des concurrents directs à WordPress.com par exemple Wix. 

    Références

    1. Rapport annuel 2021 de HTTP Archive sur l’état du Web
      https://almanac.httparchive.org/en/2021/cms#top-cmss
    2. Support officiel WordPress.org (auto hébergé)
      https://fr.wordpress.org/

  • Installer Matomo sur un site WordPress (auto hébergé) : rapide et facile

    Il y a des choses compliquées avec WordPress. Et des choses faciles et rapides à mettre en place. Matomo est un outil d’analytics / statistiques web pour connaitre (en gros) le nombre de visites sur votre site, la consultation des pages, le type d’appareils qui a été utilisé, etc. (et oui, vous êtes suivis – mais ne vous retournez pas !). Il fait donc partie des alternatives en vogue face à Google Analytics, puisqu’il est « RGPD compatible ». Si vous avez un site WordPress « basique », il y a des chances pour que vous puissiez l’installer en quelques clics après cette petite lecture. A moins que ne préfériez consulter directement les ressources officielles par prudence ?

    Matomo sur WordPress, c’est vraiment (très) rapide et (très) facile)

    Un jour, j’ai voulu donc installer Matomo pour voir à quoi ça ressemble. Et là, grosse surprise : je m’étais dit « tu es un brave, te lancer dans l’installation de Matomo, peut-être y passer 2 jours sans que ça fonctionne… » Drôlement courageux, oui : quelques minutes plus tard, c’était terminé, même pas de code de suivi à customiser et intégrer pour faire tourner Matomo Analytics sur mon petit site web ! J’étais obligé de trouver autre chose pour m’occuper. Je ne suis pas particulièrement brillant, alors j’ai pondu cette petite démonstration de la facilité déconcertante avec laquelle on installe Matomo sur un site WordPress auto hébergé.

    Etape 1 : installer l’extension Matomo par Matomo

    Etape 1.1 : menu WordPress > Extensions > Ajouter
    Etape 1.1 : WP > Extensions > Ajouter
    Etape 1.2 : Chercher Matomo
    Etape 1.2 : Chercher Matomo
    Etape 1.3 : Trouver Matomo
    Etape 1.3 : Trouver Matomo
    Etape 1.4 : après l'installation, pensez à activer Matomo
    Etape 1.4 : après l’installation, pensez à activer Matomo

    Pas trop dure, l’étape 1 ? Ne vous inquiétez pas, l’étape 2 est presque plus simple !

    Etape 2 : Activer le suivi Matomo

    Etape 2.1 : Menu WordPress Matomo Analytics > Premiers pas
    Etape 2.1 : Matomo Analytics > Premiers pas

    Sur l’écran qui s’affiche, il suffit de cliquer sur le bouton « Activer le suivi »… Mince ! j’ai cliqué trop vite !! le suivi est activé !!!

    Etape 2.2 : Activer le suivi
    Etape 2.2 : Activer le suivi

    Alors cliquons ici pour configurer le code de suivi…

    Etape 3 : configurer le suivi Matomo

    Pour faire court, tous les éléments liés aux suivis analytics les plus courants sont accessibles par de simples cases à cocher.

    Attention, certaines fonctionnalités nécessitent d’appeler des données qui ne sont disponibles par défaut. Si vous êtes trop timide pour explorer la documentation ou plus prosaïquement si vous n’avez pas le temps, vous aurez déjà un recueil de données utile, opérationnel et actif.

    Vous pouvez aussi gérer

    • les différents comptes utilisateurs WordPress / Matomo
    • les éléments liés au RGPD, de façon avancée
    • l’exclusion des utilisateurs WordPress du comptage
    • etc.

    Maintenant (ou dans quelques minutes, heures, jours, mois, le temps de quelques visites), pour consulter les rapports, ce n’est pas plus compliqué : 

    L'accès aux rapports Matomo, directement depuis le menu WordPress
    L’accès aux rapports, directement depuis WordPress
    Capture d'écran de l'accueil des rapports Matomo
    Les rapports Matomo, très lisible après une courte période de prise en main

    Bien entendu, l’analyse des données récoltées peut être complexe : apprentissage des dimensions et des statistiques, détection et filtrage de faux trafic, …
    Bien entendu, la mise en place de suivis spécifiques ou de fonctionnalités avancées est parfois bien ardue
    Mais comme vous avez pu vous en apercevoir, la mise en place de Matomo sur WordPress est très très simple, gratuite, et très satisfaisante pour obtenir l’ABCD de la fréquentation de votre site. 

    Les ressources officielles

  • Un site membres WordPress, gratuitement et sans coder (ou presque)

    « Cherche site WordPress permettant de partager, de façon privée, des infos entre membres »

    Expression de besoins

    Au sommaire :

    Extranet, site d’association, site familial, projet de bande de potes, … Les outils web permettent parfois de faire ce qu’on veut à moindre effort. Dans d’autres cas, la solution semble impossible à identifier pour le quidam, et elle est souvent très décourageante à mettre en œuvre. Et pourtant, il y a plus d’une option.

    En voici une qui n’est pas révolutionnaire mais tellement simple : toute la partie membres dans un site distinct géré par .htaccess et .htpassw + WordPress + BuddyPress.

    Pour les non-initiés, ça sonne barbare, mais ce n’est pas si compliqué pour qui est un peu dégourdi et à l’aise avec le web. Il s’agit de simplifier autant que possible le site WordPress final pour que le CMS reste facile à intégrer et à maintenir. C’est l’objet de cet article, entre présentation solution et tutoriel, en espérant que cela vous aide à créer le site membres dont vous avez besoin.

    La genèse : pas de plugin WordPress correspondant aux critères

    Et voilà donc l’origine de cet article : un besoin de site web, avec des fonctionnalités de type réseau social en accès restreint, sans budget et avec peu de ressources, administré par Mme et M. Toutlemonde.
    Pas très réaliste à première vue…

    Autre motivation pour écrire cet article : avoir fait de nombreuses recherches, exploré plusieurs pistes sans être tombé sur celle que j’ai finalement adopté.

    Recherche d'extension sur WordPress.org pour un site membres privé
    Pas d’extension mouton à cinq pattes dans les extensions de WordPress.org – c’est de la caricature mais je ne vous l’apprends pas, les gens sont difficiles

    La plupart des articles que j’ai lu

    • concernent d’autres besoins : paywall et souscription, communauté ouverte et visible de tous, e-commerce, …
    • ou impliquent des développements, et donc demandent plus d’attentions à chaque mise à jour (trop pour une équipe de non-professionnels du web).
    • Il y a aussi des solutions « magiques », certaines sont bonnes, mais ce que j’entrevoyais me semblait inadapté, trop fragile, ou un peu trop cher

    Le bon sens aurait voulu que le projet soit abandonné, ou que les ambitions soient revues à la baisse. Et c’est peut-être une question à vous poser si vous avez suivi le même cheminement que moi. Mais je me suis un peu obstiné à chercher comment conserver l’idée très alléchante du CMS WordPress avec un espace membres protégé et communautaire.

    Prérequis avant d’installer un WP

    Pensez sérieusement aux fonctionnalités que vous attendez avant de commencer à installer quoi que ce soit, et réfléchissez aux conséquences de vos choix. Prenez le temps de définir votre projet, d’arbitrer, de décider. C’est beaucoup plus efficace que de suivre le premier tuto venu et de s’apercevoir après quelques heures que ce n’est pas très adapté.

    Pour le reste, vous n’aurez pas besoin de faire beaucoup plus que si vous installiez un site WordPress auto-hébergé. Il vous faudra toutefois un peu de temps, étant donné les fonctionnalités déployées.

    Pourquoi et comment WordPress ?

    Le choix s’est très vite porté sur WordPress. Les intérêts sont multiples et je ne les listerai pas ici. Il y a de nombreuses alternatives : outils collaboratifs, applis fréquemment installées sur les smartphones des unes et des autres, autres CMS, … Mais aucune ne semblait en mesure de remporter autant de suffrages que WordPress.

    Bien entendu, un mix d’extensions WordPress peuvent répondre au besoin, mais il faudrait les faire dépendre les unes des autres … Pas gagné en termes de gestion, de compatibilité, de stabilité. J’ai donc opté pour la solution la plus basique possible, limitant le risque de voir tout cassé à la première mise à jour.

    Un aperçu de la solution :
    WordPress + BuddyPress + .htaccess

    Faire un site communautaire n’est pas ce qu’il y a de plus simple.
    Mettre en place des restrictions d’accès en fonction des contenus et du contexte (connecté / pas connecté) n’est pas très évident non plus.
    Associer les deux, c’est trois fois plus agaçant.

    Les compromis se sont donc portés sur :

    • la séparation des contenus destinés au public et aux membres, grande simplification du dispositif côté admin mais pas idéal côté utilisateur
    • la priorité du fonctionnel sur l’esthétique, pour des raisons de ressources et de maintenance avant tout (vous avez peut-être plus de moyens, n’hésitez à faire mieux !)

    On obtient donc la recette suivante

    • 2 sites distincts pour simplifier la gestion et dissocier « brutalement » les contenus publics (accessibles à tous) des contenus privés (accès restreints pour les membres)
    • Utilisation de WordPress en limitant les extensions et thèmes installés, là aussi pour simplifier la gestion et la maintenance
    • Utilisation de BuddyPress, la brique communautaire essentielle, principale dérogation à la règle précédente
    • Utilisation décomplexée du fichier .htaccess, et de son cousin souvent connu sous le nom de .htpasswd
    • Et c’est à peu près tout

    Si vous êtes vieille ou vieux briscard(e) du web, vous verrez facilement les attraits et limites de cette solution : ça devient assez léger, les règles de gestion sont les plus simples possibles, mais on est pas au niveau de Facebook ou Spotify en termes d’expérience utilisateur. Il a bien fallu faire des compromis.

    Logo WordPress

    Présentation plus détaillée pour un site membres WordPress privé

    L’idée de base était plus compliquée : inclure une partie privée dans un site WordPress, avec des fonctionnalités attendues (messagerie entre les membres, groupes de discussions, … ). Un plugin d’espace membre wordpress gratuit, complet, stable, réellement privé, facile à prendre en main pour les futurs contributeurs et utilisateurs, abordable pour une petite structure sans moyens ? Pas trouvé malgré mes recherches.

    Et là, l’évidence parut, limpide comme le nez au milieu du visage : en créant 2 sites distincts, la gestion des accès et de la non-indexation pourrait être réglée d’un coup de baguette magique, à l’aide de quelques lignes dans le fichier .htaccess.

    L’installation WordPress

    Les paramétrages WordPress en eux-mêmes ne méritent pas d’abuser de votre temps : rien de particulier à signaler par rapport à une autre installation WordPress. Un thème a été installé sans conséquence sur le fond.

    Les seules extensions installées : BuddyPress (détaillé juste après) et The Events Calendar, une extension particulièrement efficace pour afficher un calendrier. Avec une intégration en widget ou dans une page dédiée, chaque événement est détaillé dans son propre article et peut être importé dans un Google Agenda ou un iCal. Je n’ai aucune affiliation mais quand même, il faut le dire quand ça marche – et en plus The Events Calendar est gratuit !

    L’installation BuddyPress

    BuddyPress, c’est un plugin WordPress qui permet de créer une sorte de réseau social : les membres inscrits ont leur profil d’utilisateur, échangent des messages privées, peuvent créer et administrer des groupes, voir le flux d’activités, …

    Logo BuddyPress

    Je ne vais pas détailler l’installation de BuddyPress ici. Si vous êtes un peu perdus en l’installant, il y a de très nombreux articles sur le sujet, prenez le temps de trouver le bon et lisez-le entièrement. C’est assez simple quand on a compris la logique des composants BuddyPress.

    Petite recommandation : tous les composants BuddyPress ne sont pas forcément nécessaires. N’activez que ce dont vous aurez besoin, pour ne pas créer de confusion.
    Pensez bien aux règles que vous avez défini dès le départ : les membres doivent-ils pouvoir gérer des groupes, peuvent-ils gérer les notifications, quels sont les champs de profil à créer ?

    Le fichier .htaccess et son cousin

    Le fichier .htaccess sert à gérer les paramétrages des fichiers hébergés sur un serveur, mais il est aussi redoutable pour faire planter un site. Il faut donc faire des sauvegardes et vérifier si le site est toujours accessible après avoir ajouté une ligne.

    Le premier usage du fichier .htaccess, dans le cas présent, est de bloquer l’accès à ceux qui ne s’identifient pas. Pour cela, on utilise un .htpasswd, mécanique relativement simple à appliquer quand on suit les consignes d’un tutoriel comme http://www.infowebmaster.fr/tutoriel/securiser-dossier-htpasswd.

    Logo Apache
    Digression en mode Apache, histoire de se détendre avec un peu de musique au milieu de cet océan de trucs web  : 

    https://www.nova.fr/news/des-studios-la-rue-la-reprise-la-plus-samplee-des-debuts-du-hip-hop-23130-06-03-2019/

    Retour aux htaccess - mode Apache off and on again 

    Le second usage du fichier .htaccess sera lié à la sécurisation du site : fichiers WordPress, listage des répertoires, hotlinking, … autant fermer toutes les portes à double tour quand on n’a pas envie de passer ses week-ends et soirées à pester contre les piratages de spammeurs mal intentionnés.

    Le fichier .htaccess a d’autres utilités, notamment pour améliorer le temps d’affichage et de chargement des pages. Idéalement, vous aurez déjà trouvé des guides de référence sur le .htaccess, comme https://wpformation.com/htaccess-wordpress/, https://wpmarmite.com/htaccess-wordpress/ ou encore la référence sans doute ultime https://httpd.apache.org/docs/current/fr/howto/htaccess.html.

    Avant de se lancer : lister les besoins et les ressources disponibles

    J’y reviens parce qu’il s’agit, à mon avis, d’un sujet important et d’un talon d’Achille très répandu sur le web.

    Je vous conseille de définir votre projet rigoureusement, d’anticiper les accès des membres, le parcours et les différents cas de figure (de l’inscription à la désinscription en passant par les connexions et profils multiples). Prenez le temps de lister les fonctionnalités que vous attendez, le processus de création des comptes membres, si certains contenus doivent être visibles de tous, quels pouvoirs doivent être attribués aux membres, …

    Il faudra aussi déterminer de quelles ressources vous disposerez. Êtes-vous capable de gérer la mise en place et la maintenance d’un site de ce genre ?
    Déploiement WordPress, paramétrages BuddyPress, gestion de la sécurité, blocage des robots d’indexation, … même en visant la simplicité, il faut avoir une certaine familiarité avec le web pour ce genre de projet. Ne sous-estimez pas la tâche, ne la surestimez pas non plus : lancez-vous si vous n’avez pas peur de faire planter votre site !